Paroles de poilus

2 février 2011

Mardi 1er février, j’ai eu la chance d’assister à une pièce de théâtre en compagnie de tous les 3eme et de mes camarades de l’atelier théâtre. Il s’agit de « paroles de poilus » mis en scène par la compagnie « Cano Lopez ».

Après être arrivés dans le hall de la salle des fêtes nous sommes rentrés dans la salle où il y avait une grande table semblable à celles des états-majors. Sur la table il y avait des lampes de bureaux qui éclairaient des papiers. Tout autours de la table il y avait des fauteuils.

Après une petite attente, on nous a distribué des feuilles qui raconte la guerre 14-18 et ses horreurs.

Le comédiens (qui se promenait parmi nous) s’est assis et a récité « Le Dormeur du Val » de Arthur Rimbaud.

Puis il a fait une dictée. Ensuite il a commencé à nous lire des lettres écrites par des soldats à leur famille ou par des enfants à leur père. Au fur et à mesure qu’il nous contait ces lettres il se déplaçait de fauteuils en fauteuils et il éteignait les lampes qui éclairaient les lettres qu’il nous avait lus.

À la fin, toutes les lampes était éteintes et le comédiens nous a demandé si on avait des questions sur la guerre et sur les lettres.

Il y a une lettre qui m’a beaucoup marqué, c’est un soldat qui raconte son cauchemar :
Il était dans un avant-poste armé d’une mitrailleuse. Puis tout à coup, un papillon noir taché de rouge surgi au dessus des barbelés du no man’s land . Son ordre étant de tuer tout ce qui arrivait du côté ennemi il demanda au sergent ce qu’il devait faire : « tue-le, dit ce dernier, ou tu sera pendu ». Alors le soldat essaya de tuer le papillon mais il n’y arrivait pas : il lui semblait que c’était son cœur qu’il essayait de tuer. Il tira donc des bandes et des bandes de munitions les yeux fermé sans arriver à toucher le papillon. Alors, le général, énervé, vint le sermonner et il sortit d’un étui en peau humaine un revolver en or. Le général visa et tira : le papillon tombât...